Vous disposez d'un peu d'argent ? Plutôt que de le laisser dormir sur un compte bancaire, pourquoi ne chercheriez-vous pas à le faire fructifier ? Vous pourriez par exemple choisir d'investir en bourse. Vous connaissez mal ce milieu ? Vous ne savez pas sur quels produits financiers vous devez miser ? Découvrez alors la liste des questions les plus fréquemment posées par les primo-investisseurs en bourse !
1. Est-ce le bon moment pour investir en bourse ?
Dans l'absolu, il semble être impossible de répondre sincèrement à une telle interrogation. Tout dépend en réalité du genre d'opération que vous souhaitez mener. En effet, on a coutume d'entendre sur les marchés boursiers qu'il est préférable d'acheter lorsque les cours sont au plus bas et de revendre lorsqu'ils sont au plus haut. D'autres pensent au contraire que le meilleur moment pour investir reste lorsque l'on possède de l'argent ! Avant de vous lancer, vous devez donc prendre conscience que rien n'est jamais figé. Le fonctionnement de la bourse est relativement simple à comprendre. Les cours sont influencés par l'offre et la demande. Vous devrez donc décider d'une stratégie. Allez-vous jouer avec ces variations pour espérer réaliser de plus-values rapides ou préférez-vous, au contraire, miser sur le long terme afin de réduire les risques de perte.
Pour éviter d'être à contretemps et d'investir ou de revendre au mauvais moment, suivez de très près les actualités. Efforcez-vous de repérer toutes les informations pouvant affecter les marchés. N'hésitez pas non plus à évoquer le contexte avec des spécialistes de l'investissement, comme votre courtier en bourse par exemple.
2. Est-il préférable d'acquérir des actions ou d'investir dans les fonds ?
Au siècle dernier, le secteur boursier était réservé aux seuls connaisseurs. Le développement d'Internet a révolutionné le milieu en créant la bourse en ligne. Il devenait ainsi possible pour tous d'investir sur les marchés, notamment en prenant contact avec un courtier en ligne pour acheter des actions. En tant que débutant, vous n'aurez peut-être pas envie de gérer seul un portefeuille boursier. Vous vous tournerez alors vers les fonds communs de placement (FCP). Il s'agit en réalité d'un portefeuille géré par un professionnel. Si vous optez pour une telle solution, vous constaterez assez rapidement qu'il existe une multitude de portefeuilles ! Certains intègrent une proportion d’actions variable, d'autres donnent accès à des placements pointus, concentrés sur des marchés bien spécifiques (zone Euro, marché asiatique, high-tech, etc.).
3. Quels intermédiaires contacter ?
Le premier réflexe des investisseurs reste de s'adresser à leur banque habituelle. La plupart des établissements proposent en effet des services particuliers. Attention, avec un peu d'expérience, vous constaterez qu'une telle offre n'est pas toujours la plus favorable. Il ne faut pas oublier en effet les intermédiaires présents sur le web. Faire appel à leurs services vous fera généralement économiser des frais (passage des ordres, droit de garde, etc.). Vous disposerez également d'une offre plus large de produits financiers. Ne faites toutefois pas confiance au premier venu et prenez le temps de bien choisir le professionnel qui vous accompagnera !
4. Faut-il investir à court ou à long terme ?
Pour comprendre la bourse et y réussir, vous devrez vous fixer des objectifs à atteindre et mettre au point une stratégie pour y parvenir. Deux options semblent s'offrir à vous. Soit vous suivez de très près l'actualité et vous tentez des coups en achetant des actions en deçà de leur valeur réelle pour les revendre ensuite lorsque les cours remonteront, soit vous vous concentrez sur quelques actions en espérant une hausse des cours d'ici quelques mois voire années. Dans ce dernier cas, vous devriez être à l'abri des soubresauts fréquents du marché.
5. Faut-il des moyens financiers importants ?
Débuter en bourse ne demande pas forcément des moyens financiers colossaux. Quelques dizaines d'euros seront suffisants pour acquérir des SICAV. Néanmoins, efforcez-vous d'avoir un budget supérieur (quelques milliers d'euros) de manière à le répartir sur une dizaine de valeurs afin de limiter les risques de perte.
6. Les actions françaises sont-elles à privilégier ?
En pratique, on constate le plus souvent que peu d'investisseurs osent s'aventurer en dehors de leurs frontières. C'est assurément une erreur. En effet, vous privez un peu bêtement de réelles opportunités. N'oubliez pas non plus que le France ne représente qu'une petite partie des actions cotées dans le monde. On évalue cette part à 3,5 % en France contre 12 % pour le marché asiatique, et même 55 % dans la zone US.