De façon générale, beaucoup de gens - pour ne pas dire la majorité - ont tendance à associer la notion de protéine aux produits d’origine animale. Plus spécifiquement : à la viande. Pourtant, cette macromolécule très prisée des sportifs n’est pas son apanage exclusif. Depuis quelques années, sa variante végétale a ainsi été remise à l’ordre du jour. Pourquoi opter pour cette dernière ? Zoom sur une tendance phare du milieu de la nutrition.
Protéine végétale : quèsaco ?
Communément assimilée à une source importante d’énergie, celle-ci ne se cantonne cependant pas à cette seule fonction. En vérité, elle intervient dans l'ensemble de notre physiologie et nous apporte quantité d’acides aminés essentiels à notre santé.
Longtemps présentée comme son foyer privilégié, la viande a été de facto perçue comme une composante cruciale de notre alimentation quotidienne. Or, cette macromolécule est présente dans nombre d’autres aliments. Comme son nom l’indique, sa variante végétale est donc issue d’un élément de type végétal. Élément dont la consommation s'avère également riche en vitamine B, antioxydants, micronutriments et fibres. Cerise sur le gâteau ? Son indice glycémique est généralement bas.
Si ces macromolécules représentent un tel enjeu, c’est avant tout en raison des acides aminés qu’elles contiennent. Et pour cause : notre organisme n’étant pas en mesure de les synthétiser, notre alimentation constitue notre unique moyen de l’en approvisionner. Ces précieux éléments interviennent notamment dans le processus de récupération physique, comme dans celui de la construction musculaire. À ce titre, de nombreux sportifs couvrent une partie de leurs besoins par l’intermédiaire de la protéine vegan en poudre (cliquez ici pour en savoir plus). En particulier les athlètes du milieu de la musculation, qui se montrent singulièrement attentifs aux acides aminés qu'ils ingèrent et élaborent leurs menus en conséquence.
L’équilibre acido-basique
De façon globale, retenez que les éléments d’origine animale nous apportent essentiellement des précurseurs d’acides, tandis que ceux d’origine végétale sont porteurs de précurseurs alcalins. Pour faire simple, cela signifie que les seconds sont particulièrement bénéfiques à l’organisme, puisqu’ils contribuent au maintien de notre équilibre acido-basique. De fait, toute rupture de ce fragile équilibre peut avoir de lourdes conséquences, telles que l’apparition de l’ostéoporose ou la survenue de fractures à répétition. Par ailleurs, une surconsommation de produits acides - d’origine animale notamment - favorise le risque de maladies cardiovasculaires et/ou de pathologies similaires.
Le système cardio-vasculaire
Dans un tout autre domaine, sachez également que ces éléments d'origine végétale se révèlent bénéfiques pour le fonctionnement du système cardiovasculaire. En effet, les acides aminés soufrés y sont présents en quantité moindre. À l’inverse, la consommation de leurs voisins d'origine animale peut, quant à elle, tendre à favoriser le développement de pathologies cardiaques. En cause ? Leur teneur haute en graisses saturées. Là où les macromolécules d'origine végétale contiennent pour leur part des graisses insaturées, lesquelles se révèlent intéressantes pour prévenir et combattre les troubles circulatoires et cardiaques.
Les reins et la vésicule biliaire
De manière générale, les macromolécules d'origine végétale sont plus aisément assimilées par l’ensemble de nos organes. En outre, les études démontrent que leur consommation diminue la probabilité de maladie liée à la vésicule biliaire et d’insuffisance rénale. À en croire certaines d'entre elles, la liste de leurs bénéfices serait d’ailleurs longue : réduction du risque de diabète de type 2, des risques de cancer, etc.
Dans le cas spécifique du diabète de type 2, la consommation de cette catégorie de nutriment augmente ainsi la masse musculaire squelettique. Raison pour laquelle les personnes atteintes de cette maladie ont tout intérêt à l’intégrer dans leur alimentation.
Pour conclure
Sans basculer dans une alimentation exclusivement végétarienne voire végétalienne, il est recommandé de varier ses sources de nutriments, afin de favoriser un meilleur fonctionnement de l’organisme dans sa globalité. En l’état, inclure à ses menus des macromolécules végétales riches en antioxydants facilite en effet le processus de régénération cellulaire, crucial pour aider l'organisme à repousser maladies et infections en tout genre.
À noter : il est inutile de diaboliser pour autant les ressources animales, qui sont elles aussi bénéfiques, à condition d’être consommées en quantité raisonnable. En d’autres termes, des apports en nutriments équilibrés sont des apports en nutriments variés. De surcroît, ayez à l’esprit que la production de produits d’origine animale a de lourdes conséquences sur l’environnement, notamment.